Mondara

Les caractères typographiques que nous avons créés sont une première en France. Notre équipe s’est penchée sur un projet sans précédent : créer une police de caractère qui permettrait une concordance entre l’alphabet arabe et l’alphabet latin.
Il est conçu pour faciliter l’usage des compositions typographiques bi- ou trilingue.Le but était de trouver une cohérence entre les deux écritures pour harmoniser le texte et du même coup faciliter le passage de l’un à l’autre, rendre son utilisation fluide dans ses différentes applications.
Il est conçu pour faciliter l’usage des compositions typographiques bi- ou trilingue.Le but était de trouver une cohérence entre les deux écritures pour harmoniser le texte et du même coup faciliter le passage de l’un à l’autre, rendre son utilisation fluide dans ses différentes applications.

Le caractère est nommé «Mondara». Décliné en plusieurs polices de plusieurs graisses, il est adapté à tous les usages de communication, d’édition et de signalétique. Il est complété par un jeu de pictogrammes et de motifs ornementaux.Il a fallu nous interroger en priorité sur la question des « caractères de labeur », pour offrir un confort de lecture, et dans ce sens nous nous appuyons sur des exigences à la fois culturelle et technique.
Ainsi la source d’inspiration du romain est à trouver du côté des Garaldes, tel les Garamond, Granjon, etc. Son alter ego en langue arabe est le Naskh, dont le dessin garde la trace calligraphique et correspond bien au modèle courant d’écriture utilisé aujourd’hui.
La gamme est complétée par des dessins de caractères convenant davantage à des titrages. Un couple : le mondara linéal s’inspirant de familles de caractères grotesques largement utilisées au XX e siècle (Univers, Akzidenz, Frutiger…) et le kouffique dont le tracé à la rigueur géométrique rappelle une écriture très utilisée dans les arts décoratifs des arts de l’islam notamment en architecture. Cette dernière police présente un beau jeu de correspondance avec les caractères bâtons.
Ainsi la source d’inspiration du romain est à trouver du côté des Garaldes, tel les Garamond, Granjon, etc. Son alter ego en langue arabe est le Naskh, dont le dessin garde la trace calligraphique et correspond bien au modèle courant d’écriture utilisé aujourd’hui.
La gamme est complétée par des dessins de caractères convenant davantage à des titrages. Un couple : le mondara linéal s’inspirant de familles de caractères grotesques largement utilisées au XX e siècle (Univers, Akzidenz, Frutiger…) et le kouffique dont le tracé à la rigueur géométrique rappelle une écriture très utilisée dans les arts décoratifs des arts de l’islam notamment en architecture. Cette dernière police présente un beau jeu de correspondance avec les caractères bâtons.

Elle est par ailleurs utilisée dans le logotype de l’IMA et, avec son dessin épuré, semble comme une extension du logo.Les maîtres mots dans la création de ces caractères a été l’harmonie dans la correspondance et le souci de matchmaking, qui illustre les croisements culturels incarnés par l’Institut du Monde Arabe. Ce projet de rencontre culturelle est le fruit d’une équipe regroupée autour de l’agence c-album.
Le mondara est alors l’aboutissement d’un travail de groupe où chaque individualité a apporté sa pierre à l’édifice.Au-delà d’un souci technique et pratique, cette police de caractère a aussi vocation à incarner l’identité visuelle du musée et donc sa dimension esthétique est primordiale. C’est ce que l’on peut remarquer dans les affiches créées pour le 25 e anniversaire.
Le mondara est alors l’aboutissement d’un travail de groupe où chaque individualité a apporté sa pierre à l’édifice.Au-delà d’un souci technique et pratique, cette police de caractère a aussi vocation à incarner l’identité visuelle du musée et donc sa dimension esthétique est primordiale. C’est ce que l’on peut remarquer dans les affiches créées pour le 25 e anniversaire.


nouvelle typographie pour l'Institut du monde arabe, le Mondara
Année : 2011
Commanditaire : Institut du monde arabe
Mission : création de la typographie
Auteur(s) : Laurent Ungerer, Jean-Baptiste Taisne, Tiphaine Massari, Marco Maione, Benjamin Gomez, Mathieu Réguer, Aurélie Gasche
Avec : Conseillers : Antoine Barjini, Amir Dhia, Hans-Jürg Hunziker
Mots clefs : communication, typographie.