dragon

L’opération visait à faire la promotion d’une exposition au Muséum National d’Histoire Naturelle tout en se présentant comme une installation artistique singulière. Le projet posait un certain nombre de contraintes spécifiques : occupation d’un espace de transit et non d’exposition, volumes importants, etc. Nous avons inscrit dragons et chevaliers (l’archange Saint Michel de la station) à même les murs, afin de ne gêner en rien la circulation des voyageurs. Restait à jouer de la différence des imaginaires (dragons occidentaux, scandinaves, chinois) comme de celle des matériaux : acier, aluminium et faïence.

L’espace d’intervention
La station Saint-Michel est certainement, du point de vue de la scénographie, l’une des plus passionnantes à investir : haute voûte, escaliers, couloirs et plateforme offrent une grande variété de volumes et d’angles de vue.

Aluminures
Une bande d’aluminium parcourt la station, racontant l’histoire mythique du combat de l’archange contre le dragon. Calligraphies et silhouettes des personnages alternent le long du quai.

Dragons carrelés
L’habillage des murs et de la voûte de la station devait respecter le code suivant : un carreau = une écaille. Jusqu’à faire surgir les gigantesques silhouettes, tout en suivant la trame des faïences.