Bernard Lamarche-Vadel

Pour une fois, il s’agit d’une authentique proposition de scénographie, que nous assurons nous-mêmes. Il faut dire que l’exposition propose une originalité de taille : s’intéresser non pas à un artiste, mais à un critique et théoricien d’art.
On a donc voulu non pas mettre des œuvres en scène, comme on le fait d’habitude, plutôt créer un certain contexte de réception de celles-ci. D’où une exposition de type « salon » : au visiteur de ressentir une atmosphère confortable, pour lire, s’asseoir devant les œuvres afin de les contempler, ce qui permet de casser les habitudes de visite de musée (debout, en passant). Pour ce faire, on place les œuvres légèrement plus bas que d’habitude, « d’un fémur », de manière à obliger les gens à les contempler assis. Pour cela, on dessine également le mobilier qui va avec, notamment les canapés.
Ce travail nous a poussés à réfléchir sur la manière dont on fréquente une exposition, la manière dont on regarde des œuvres. Chaque salle de l’exposition était pensée comme un îlot d’immobilité et de calme, où la parole de Lamarche-Vadel pouvait être perçue, et son regard si singulier sur l’art, on l’espère, partagé.
On a donc voulu non pas mettre des œuvres en scène, comme on le fait d’habitude, plutôt créer un certain contexte de réception de celles-ci. D’où une exposition de type « salon » : au visiteur de ressentir une atmosphère confortable, pour lire, s’asseoir devant les œuvres afin de les contempler, ce qui permet de casser les habitudes de visite de musée (debout, en passant). Pour ce faire, on place les œuvres légèrement plus bas que d’habitude, « d’un fémur », de manière à obliger les gens à les contempler assis. Pour cela, on dessine également le mobilier qui va avec, notamment les canapés.
Ce travail nous a poussés à réfléchir sur la manière dont on fréquente une exposition, la manière dont on regarde des œuvres. Chaque salle de l’exposition était pensée comme un îlot d’immobilité et de calme, où la parole de Lamarche-Vadel pouvait être perçue, et son regard si singulier sur l’art, on l’espère, partagé.








exposition ‘Dans l'œil du critique. Bernard Lamarche-Vadel et les artistes’
Année : 2009
Commanditaire : Paris Musées - musée d’art moderne de la ville de Paris
Mission : maîtrise d’œuvre scénographique et graphique de l’exposition ;
conception graphique et réalisation du catalogue
Surface, pagination: 1 000 m2, 376 pages
Auteur(s) : Jean-Baptiste Taisne, Laurent Ungerer, Alice Sabatier, Fabien Petiot*
Mots clefs : catalogue, exposition .