L’âge d’or des sciences arabes

Pour l’exposition « L’Âge d’or des sciences arabes », on concourt pour la communication (d’où les projets d’affiche, finalement non réalisés) et on l’emporte pour la signalétique. Or, les deux projets sont intimement liés, et ce qui n’a pu se réaliser d’un côté est finalement réapparu de l’autre.
Voici comment : pour évoquer les sciences arabes, on a imaginé un visuel fondé sur des formes géométriques. On commence par un inventaire des formes géométriques de base récurrentes dans la culture visuelle arabe. Tout ce que l’on retrouve par exemple dans les pavages, les mosaïques, ainsi les fameux zelliges. Donc, travail sur des images très géométriques, qui reprennent à plaisir des suites mathématiques afin de composer des motifs esthétiques.
Or, au niveau de la signalétique, notre travail sur le zellige est repris dans le plan même de la scénographie imaginée par Nathalie Crinière. À mesure que l’on progresse dans l’exposition, on passe d’une salle carrée à une salle hexagonale, puis à une salle octogonale. La progression vers des formes de plus en plus complexes reprend les théorèmes mathématiques imaginés, à plat, pour les affiches.