Fatale attraction

Comment les mâles rencontrent-ils les femelles ? Afin d’expliquer phéromones, parades nuptiales et autres brames du soir au fond des bois, trois muséums se sont regroupés pour produire ensemble l’exposition « Fatale attraction ». Véronique Massenet et Rémi Dumas Primbault inventent la scénographie, nous prenons en charge le graphisme.
Regroupement européen oblige, l’exposition est trilingue… et pas question qu’une langue domine ! Mais cela fait partie du jeu : il faut marier les indications signalétiques tandis que, au même moment, les animaux entament leur parade amoureuse. Les pièces du puzzle se mettent en place, l’exposition peut maintenant voyager pendant cinq ans.
Regroupement européen oblige, l’exposition est trilingue… et pas question qu’une langue domine ! Mais cela fait partie du jeu : il faut marier les indications signalétiques tandis que, au même moment, les animaux entament leur parade amoureuse. Les pièces du puzzle se mettent en place, l’exposition peut maintenant voyager pendant cinq ans.


Pour résoudre la question du trilinguisme, nous optons pour un code couleur. Pas de préséance, comme convenu, plutôt un jeu de puzzle protéiforme et mouvant.


Le monde animal est représenté dans les détails, par sa peau notamment : on étudie la communication animale, ce qui nous oblige à scruter son intimité. Pour chaque dispositif, on trouve un mini pictogramme/mode d’emploi. À chaque fois, on touche, on regarde, on sent. Et toujours avec de nouveaux dessins (c’est un peu du « sur mesure »).

Et l’homme dans tout ça ? C’est le sujet de la dernière partie. Une piste de danse est entourée de panneaux pivotants : une face bête, une face humaine (photos Carmen Arisa). Un jeu de hasard accouple les images les une aux autres : ne sommes-nous pas des bêtes comme les autres, finalement ?


exposition ‘Fatale attraction’
Année : 2003
Commanditaire : Museum national d’histoire naturelle de Paris
Mission : conception et réalisation du graphisme de l’exposition
Auteur(s) : Jean-Baptiste Taisne
Avec : Remi Dumas-Primbault, Véronique Massenet (scénographes)
Mots clefs : .