


La signature d’une ville, comme Paris ou Londres, se trouve avant tout dans ses transports, avec tout ce qu’ils comportent comme indications graphiques. C’est forts de ce constat et grâce à l’incroyable collection patrimoniale de la RATP que nous avons réalisé l’exposition « typographie », miroir de la culture du signe dans les bus et métros parisiens. En répertoriant tout d’abord tous les prénoms présents dans les noms de stations, on constate à quel point la typographie varie selon les époques et les supports. Il n’y a en effet pas de charte graphique aux débuts du métropolitain, et c’est ainsi qu’on retrouve le glyphe si particulier d’Hector Guimard à certains endroits alors que dans le même temps, les artistes céramistes adaptent les lettres aux formats des petits carreaux blancs et bleus si distinctifs du métro parisien, selon la longueur des noms des stations. Il faut attendre la fin du XXe siècle pour que la RATP se dote d’une typographie dédiée : la parisine.



