

Pour cette opération, nous avons travaillé en synergie avec l’Institut du Monde arabe l’institut du Monde arabe, la RATP et l’École des Arts décoratifs. Afin de prolonger la communication autour d’une exposition à succès (« Pharaon », à l’IMA), nous avons choisi de magnifier une écriture visuelle propre à l’Égypte ancienne (les cartouches et les hiéroglyphes), en les inscrivant au sein des espaces typiques de l’univers métropolitain : à même les carreaux de faïence, ou en « creusant » les affiches 4 par 3. Le tout, bien sûr, à la station Pyramides.


Acte 1
Dans la nuit du 14 au 15 novembre 2004, les premiers éléments de l’opération sont posés : un ensemble de hiéroglyphes, redessinés à la main par les élèves, est apposé au pied des affiches publicitaires.


Acte 2
Dans la nuit du 21 au 22 novembre 2004, les noms des 16 pharaons sont révélés. Pour chaque nom, l’un des signes qui le compose a été sélectionné pour être poché à la bombe, en or, de manière volontairement démesurée.



Acte 3
La fresque est ensuite creusée au cutter, dans l’épaisseur des affiches publicitaires accumulées au fil des semaines : après le nom, c’est l’image elle-même du pharaon (son «corps») qui apparaît enfin.